Pour chaque questionnement des programmes élaboré nous avons dégagé une problématique par
niveau.
Nous avons donc découpé ce questionnement en 3 problématiques. Ces 3 problématiques sont
articulées dans l’idée d’une progression. Elles nourrissent et enrichissent petit à petit le questionnement
abordé et sont étroitement liées voire imbriquées. Ainsi, pour aborder la problématique de la 4ème, il
faut avoir travailler la problématique du niveau 5ème…
En effet, chaque problématique va permettre de construire des apprentissages qui constitueront les
pré-requis de la problématique du niveau supérieur.
Ex : Sur la ressemblance et l’expressivité de l’écart, en 5ème les élèves auront travaillé l’expressivité des
écarts à partir d’un référent matériel. On les aura amené à questionner la ressemblance et à produire des
écarts expressifs. En 4ème, en les faisant travailler sur le rapport entre le réel et la fiction, nous les
amenons à produire de la fiction. Le référent devient plus généralement le réel (ils auront abordé un
référent, là il devient plus vaste, on ne peut le saisir “en un seul coup d’œil”, il est aussi plus complexe à
saisir). Il n’est plus question de ressemblance, il s’agit d’inventer, d’imaginer, de produire du faux dans un
dialogue avec le réel. Ils vont se confronter à la question de la cohérence : une première manière
d’aborder la vraisemblance qui sera travaillée en 3ème.
Nous avons utilisé un code couleur pour repérer visuellement la progression, permettant de distinguer :
- ce qui appartenait au pré-requis, c’est-à-dire ce qui a été abordé et travaillé dans le niveau
précédent. - Étayer, diversifier, densifier nous permet d’indiquer qu’il s’agit de nourrir une problématique qui
aura été soulevée et abordée dans le niveau précédent mais non travaillée. - Approfondir, complexifier, prolonger pour indiquer une problématique qui a déjà été travaillée
et qui sera enrichie ou travaillée sous un nouvel angle.
Nous avons choisi de faire apparaître les notions essentielles abordées car dans un document aussi
synthétique, elles permettent d’indiquer de manière claire dans quelles directions les questionnements
seront dirigés au cours de la séquence.
Nous voulions aussi dégager des problématiques assez générales sur lesquelles s’appuyer pour
construire des séquences variées.
Nous avons choisi des références les plus “parlantes” possibles pour faire écho à la problématique et
l’axe qu’elles proposent de travailler.